Notre vision de la croissance d’une entreprise est-elle la bonne?

Depuis 4 ans et demi, je me donne corps et âme pour que les clients d’Ambicio puissent croître et que l’entreprise que j’ai fondée y parvienne également. Mes objectifs principaux: assurer la pérennité de nos clients et aider les entrepreneurs à se rapprocher de l’accomplissement de leur vision. Pouvais-je y arriver seul? Absolument pas. C’est pour cela qu’André Turgeon s’est joint à moi à titre de CFO et associé, et que plusieurs joueurs de bon calibre se joindront à nous dans les prochaines années.

Pour réussir à accompagner les entrepreneurs dans leur croissance, j’estime qu’il faut qu’un partenaire ait les points suivants:

  • Une certaine expérience pour bien comprendre les défis vécus;
  • Une écoute très active pour déceler les vrais enjeux;
  • Une capacité d’analyse fortement développée pour proposer des recommandations percutantes;
  • Et une méthodologie sur laquelle baser son analyse.

En fonction du stade de croissance de l’entreprise, chacun de ces points sera mis à contribution à divers degrés.

Les débuts: la croissance par opportunité

En mode startup, la croissance s’effectue souvent par opportunités, et ce n’est pas un problème à ce stade. Mission, vision et valeurs sont développées pour vous donner les premières grandes lignes. Mettez l’accent sur l’obtention d’un maximum de revenus issus de votre offre de produits et services. Vous devez prouver que votre modèle d’affaire fonctionne.  Les concours, s’il ne vous font pas trop perdre de temps, peuvent aussi vous aider à obtenir une certaine visibilité, mais ne basez pas votre stratégie sur une espérance de gain. Idem pour les subventions…

À cette phase de croissance, entourez-vous de personnes qui croient en l’entreprise et qui peuvent vous offrir des conseils à peu de frais. Ne confondez pas mentor (qui aide l’individu à croître en tant que personne) et le coach d’affaires / consultant. Mais gardez confiance en vous… Tous les conseils ne sont pas bons et les personnes qui vous les prodiguent ne vivent p-e pas dans la même situation que vous. Cependant, vous ne vous tromperez jamais en suivant celui-ci: «Cashflow is more important than your mother», nous rappelait Hugo Morin de V3 Ventures lors d’une allocution. Utilisez vos liquidités à bon escient.

Erreur à éviter: Attendre que le produit ou service que vous souhaitez commercialiser soit parfait pour le lancer, surtout si vous vous auto-financez. L’entrée de revenus doit être au coeur de vos préoccupations… sans argent, on ferme (ou on se finance sans fin)!

Bon coup: Tant que vous n’êtes pas rendu où vous voulez, c’est le temps d’investir corps et âme. La motivation devrait être à son comble et l’énergie également. 

La suite: la croissance structurée

Au départ, c’est bien de tester, de se remettre en question et d’évoluer très rapidement. Mais à un certain moment, nous estimons qu’un minimum de structure s’impose. C’est l’apparition d’une première couche de direction si ça n’est pas déjà fait.

Erreur à éviter: Répliquer exactement la première phase de croissance

Bon coup

La maturité: l’optimisation

Les personnes présentes dans les débuts de l’entreprise

Erreur à éviter: Attendre que le produit ou service que vous souhaitez commercialiser soit parfait pour le lancer, surtout si vous vous auto-financez. L’entrée de revenus doit être au coeur de vos préoccupations… sans argent, on ferme!

Bon coup

La vente: la préparation en vue de la passation

 

Erreur à éviter: Attendre que le produit ou service que vous souhaitez commercialiser soit parfait pour le lancer, surtout si vous vous auto-financez. L’entrée de revenus doit être au coeur de vos préoccupations… sans argent, on ferme!

Bon coup

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