Vous souhaitez accélérer votre croissance en passant d’une stratégie de croissance organique à une stratégie de croissance par acquisitions?
A priori, ça semble une superbe idée puisque vous pouvez notamment:
- acquérir de nouveaux talents;
- obtenir une nouvelle ligne de produits à commercialiser;
- pénétrer de nouveaux marchés;
- éliminer un compétiteur, et/ou
- réaliser des économies d’échelles.
Ce sont de beaux gains potentiels, mais êtes-vous certains qu’ils vont tous se matérialiser?
Dans l’optique de bien réussir votre acquisition, nous avons décidé de mettre en exergue quelques questions stratégiques et opérationnelles que vous devriez vous poser avant de signer les documents officiels. Les voici:
- Cette nouvelle acquisition a sans doute été effectuée pour mieux accomplir votre mission et atteindre plus rapidement votre vision. Mais comment peut-on s’y prendre pour bien intégrer la mission, la vision et l’ADN de l’entreprise au sein de la nouvelle entité acquise?
- Certes, il y aura de nouvelles ressources-clés qui feront partie de l’équation et il est important de les identifier et d’évaluer leur potentiel. Une fois cela fait, doit-on conserver intacte la structure hiérarchique de la nouvelle acquisition ou doit-on la remodeler selon celle de notre entreprise?
- Côté économies d’échelle: comment fait-on pour les concrétiser? Peut-on et/ou doit-on centraliser les achats afin d’optimiser les opérations et le pouvoir/volume d’achats auprès des fournisseurs clés?
- C’est bien beau pouvoir acheter plus de stock, mais où l’entrepose-t-on? Peut-on jumeler les inventaires des deux entités afin de les maximiser? Pourrait-on envisager d’avoir un centre de distribution plutôt que de garder l’inventaire dans deux plus petites surfaces (ou plus)?
- Et les fameux systèmes informatiques qui étaient différents… Doit-on intégrer l’ERP de l’entreprise dès le début ou doit-on y aller progressivement? Pour cela, vous devez tenir compte de l’historique, du personnel en place, des processus appliqués et de la formation à offrir. La transition numérique n’est jamais une mince tâche lors d’une acquisition.
- Quant aux ventes, peut-on les centraliser à partir d’un même point de services? Doit-on revoir les processus de vente? A-t-on suffisamment (ou trop) de ressources qualifiées pour optimiser les performances de cette nouvelle force de la nature? Doit-on revoir la cartographie des territoires de ventes pour en maximiser les résultats?
- L’administration est parfois sous-estimée dans ce genre de transaction. Pourtant, les chiffres sont à la base de tout! (Bon… les humains aussi…) Peut-on centraliser les finances et la comptabilité en un point et standardiser les processus? C’est parfois à cet endroit que quelques postes seront abolis en raison des économies d’échelle réalisées sur les coûts fixes de l’administration.
- En matière de RH, est-ce que les salaires proposés aux 2 endroits font du sens et sont conformes à l’équité salariale? Doit-on revoir la structure salariale de la nouvelle entreprise fusionnée? Si oui, il se pourrait qu’il y ait des choses qui ne fassent pas votre bonheur. Pensez aux supposés gains que devaient amener les fusions municipales…
- Pour terminer, quelles stratégies marketing devrait-on utiliser pour bien promouvoir l’acquisition et la transition? Tant l’environnement interne qu’externe des deux entreprises peuvent avoir des craintes et des appréhensions. De façon positive, ils peuvent avoir des perspectives de croissances très positives. Vous devez en tenir compte.
Les réponses à ses questions sont cruciales et devraient être présentées sans filtre dans la planification stratégique de votre entreprise. D’autres sous-questions se posent assurément. Mais une thématique principale ressort et doit être bien gérée: le CHANGEMENT! Et vous, comment gérez-vous ces changements?
Si nous venons de faire dérailler le train de votre prochaine acquisition, n’hésitez pas à communiquer avec nous pour le ramener sur les rails.
Vous êtes trop gênés? Commencez par lire ce que nos amis de la BDC ont à dire!